le 19 mars 2024
Les forces d’occupation israéliennes continue de jouer la carte de la faim et de commettre ses massacres systématiques dans la Bande de Gaza, en bombardant et en tirant sur les foules rassemblées en attente d’aides, et en contraignant les habitants de la Bande de Gaza à une mort lente, en les affamant, à travers le ciblage des entrepôts de nourriture, comme cela s’est produit récemment à Rafah, où 5 Palestiniens ont été tués suite au bombardement israélien délibéré du plus grand entrepôt de l’UNRWA, le 13 mars 2024.
Le nombre de palestiniens tombés durant la période surveillée par l’Observatoire de l’OCI sur les crimes d’Israël contre les Palestiniens, c’est-à-dire du 12 au 18 mars 2024, s’est élevé à (614) martyrs et à (1049) blessés ; la plupart s’étant produits lors du deuxième massacre de Douar El Koweït, perpétré le 14 mars, faisant cent martyrs et deux cents blessés, dans une réédition préméditée du premier massacre commis au même endroit, en plus du massacre de l’hôpital Al-Shifa, le 18 du même mois, qui a fait des dizaines de morts. Cent soixante-cinq jours après le déclenchement de l’agression israélienne contre la Bande de Gaza, le nombre de martyrs palestiniens a atteint 32 161, en plus de l’entassement de deux millions de personnes déplacées à Rafah et dans les zones adjacentes, et la démolition partielle ou totale de 63 000 logements.
Dans les villes et villages de la Cisjordanie, 10 martyrs ont trouvés la mort, tandis que les forces d’occupation israéliennes ont arrêté 126 autres palestiniens. En outre, le nombre d’attaques menées par des colons contre des villages palestiniens s’est élevé à 34, et ont englobé Al-Khalil, Naplouse, Ramallah, Salfit, Jénine, Tulkarem et Al-Qods. Les forces d’occupation ont démoli de manière préméditée un restaurant dans la ville de Jéricho, en plus de 4 stands de fast-food à Jénine. De son côté, la ville de Bethléem a été témoin de la confiscation de véhicules, de la destruction et de la saisie de biens à Naplouse, Al-Khalil et Al-Qods, outre des activités de peuplement, y compris la construction de routes et l’érection de clôtures à Salfit et Naplouse.
Sur un autre plan, la mosquée Al-Aqsa a été soumise à des restrictions le premier vendredi du mois sacré du Ramadan ; les forces d’occupation ayant empêché les jeunes d’y effectuer leurs prières et interdit à plusieurs membres du personnel médical d’y accéder. Les forces d’occupation ont également placé, le 12 mars courant, des barbelés devant la porte el-Asbats. Le nombre de personnes ayant fait irruption dans les patios de la mosquée, au cours de la période comprise entre le 10 et le 13 mars 2024, a atteint environ 1741, y compris des colons et d’autres individus, sous le nom de « groupes touristiques », en plus d’une délégation américaine conduite, vendre dernier, par le commandant de la Brigade de Jérusalem auprès des forces d’occupation. Aussi, 40 colons ont-ils fait irruption dans le cimetière de « Bab al-Rahma », situé à proximité du mur oriental d’Al-Aqsa, où ils ont saccagé un certain nombre de pierres tombales et de matériaux de restauration du cimetière, piétiné des tombes et erré dans le cimetière.