70% des victimes des bombardements israéliens sont des femmes et des enfants à Gaza

le 27 février 2024

La ville de Deir al-Balah a été soumise ces derniers jours à de violents bombardements israéliens, qui ont coûté la vie à de nombreux Palestiniens, dont la plupart étaient des personnes déplacées ayant fui les bombardements des zones du nord de la bande de Gaza, tandis la politique israélienne de famine à l’encontre de la population de Gaza a récemment atteint son paroxysme, en particulier dans le nord et le centre de cette zone.

Selon l’Observatoire de l’Organisation de Coopération Islamique sur les crimes commis par Israël contre les Palestiniens durant la période du 20 au 26 février 2024, le nombre de martyrs dans la bande de Gaza a atteint 690 dans 64 massacres, tandis que le nombre de ceux tombés en Cisjordanie pendant la même période a atteint environ 8. Le nombre de personnes blessées par les tirs des forces d’occupation israéliennes dans la bande de Gaza et en Cisjordanie a atteint environ 1 057.

D’autre part, le nombre de martyrs palestiniens depuis le 7 octobre 2023 jusqu’au 25 février 2024 a atteint environ 29 700, et le ministère palestinien de la santé a indiqué, dans un rapport obtenu par l’Observatoire de l’OCI, que 70% des martyrs au cours de cette période étaient des femmes et des enfants – soit 7950 femmes et 12500 enfants. Au cours de la même période, environ 69800 personnes ont été blessées par les bombardements et les tirs de l’aviation, de l’artillerie et de la marine sur des zones civiles peuplées.

Les zones de la bande de Gaza ploient sous le poids de la mort et de la famine en raison de l’empêchement de l’entrée des convois d’aide par les forces d’occupation et de la rareté des biens dans diverses villes de cette zone, à cause des massacres, de la malnutrition qui atteint presque le point de famine et de la maladie. Les personnes déplacées sont entassés dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, craignant une invasion militaire israélienne imminente, au milieu des avertissements internationaux selon lesquels cela pourrait conduire à des dizaines de massacres contre des civils palestiniens, dont la plupart dorment par terre, sans abri ni nourriture.

D’autre part, entre le 20 et le 26 février de cette année, la mosquée bénie d’Al-Aqsa a été le théâtre d’attaques presque quotidiennes menées par des extrémistes juifs sous la protection des forces d’occupation israéliennes, qui ont renforcé vendredi dernier les restrictions à l’entrée des fidèles palestiniens des villes et villages de Cisjordanie dans le territoire de la mosquée.

En Cisjordanie également, le nombre d’attaques de colons israéliens contre des villages et des villes palestiniens a atteint son plus haut niveau depuis des semaines, avec 40 attaques, dans un contexte de poursuite des activités de colonisation, en particulier à Bethléem, de démolition de trois maisons à Jérusalem, Bethléem et Jénine, de destruction de terres agricoles au bulldozer, d’abattage de 40 arbres à Salfit et de démolition de biens et d’infrastructures.