7 octobre 2023 – 22 janvier 2024

Les trois premiers mois de l’agression israélienne sur la bande de Gaza, la Cisjordanie et Al-Qods occupée ont été les plus intenses de la période couverte par le livre. Les statistiques indiquent que le nombre de martyrs tués par les forces d’occupation israéliennes ne serait-ce que dans bande de Gaza entre le 7 octobre 2023 et janvier 2024 était de 23 843 Palestiniens, dont plus de 7 000 femmes et 10 300 enfants. 60 317 Palestiniens ont été blessés et 8 000 autres sont toujours sous les décombres.
Au cours de cette même période, plus de 112 journalistes, 373 travailleurs de la santé, 148 employés de l’ONU, 4 257 étudiants et 227 enseignants et administrateurs ont également été sont tombés en martyre à la suite de l’agression de l’occupation.
Le Bureau central palestinien des statistiques a indiqué que 290 000 logements dans la bande de Gaza ont été endommagés par les bombardements terrestres, aériens et maritimes de l’occupation au cours des trois premiers mois.
Les bombardements ont détruit 65 000 logements, qui sont devenus inhabitables. Environ 25 010 bâtiments ont été rasés, et 145 mosquées et trois églises ont également été détruites. 30 hôpitaux ont été mis hors service, tandis que 26 autres ont été endommagés. En outre, 121 ambulances ont également été détruites et rendues inutilisables.
Les bombardements de l’occupation ont entraîné la destruction complète de 95 bâtiments scolaires ou universitaires, 295 écoles et universités ont été partiellement endommagées et 130 installations appartenant à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) y compris des écoles ont été directement touchées par les bombardements de l’occupation.
Selon le ministère palestinien des Travaux publics, plus de 250000 de logements ont été détruits à des degrés divers, plus de 35 % des zones urbaines ont été rayées de la carte et plus de 40 % des infrastructures ont été complètement détruites, notamment les routes, les réseaux d’eau et d’égouts, ainsi que les lignes électriques et de communication.
On estime que 1,93 million de Palestiniens (85 % de la population de Gaza) sont déplacés de force, nombre d’entre eux ayant fui à plusieurs reprises en quête de sécurité.
Près de 1,4 million de personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI) ont été enregistrées dans 155 installations de l’UNRWA. Le gouvernorat de Rafah est alors devenu le principal lieu de déplacement des personnes, absorbant plus d’un million de Palestiniens dans un environnement de forte densité de population.
Selon les estimations de l’UNRWA, le nombre de personnes déplacées dans ses 156 installations dans la bande de Gaza a atteint 914 000, dont 5 000 femmes enceintes et plus de 2 000 personnes handicapées, en plus des enfants, des nourrissons et des personnes atteintes de maladies chroniques et graves.
Le taux d’arrestations le plus élevé a été enregistré en octobre 2023, année du début de l’agression et du génocide à Gaza, et s’élevait à 2070 arrestations.
L’Observatoire des médias de l’OCI pour les crimes israéliens contre les Palestiniens a documenté le nombre de crimes divers commis en Cisjordanie, à Al-Qods occupée et dans la bande de Gaza entre le 7 octobre 2023 et le 22 janvier 2024. Il a enregistré 25 696 martyrs et 65 028 blessés dans tous les territoires palestiniens.
Il a également enregistré 5 933 arrestations en Cisjordanie et à Al-Qods occupée, 716 attaques de colons, 48 activités de colonisation, 15 décisions israéliennes de confiscation de terres, 283 confiscations, incendies criminels et destructions de biens palestiniens, 173 démolitions de maisons, 191 attaques contre des terres agricoles et la démolition de 24 installations commerciales.
Dans le registre des agressions contre les mosquées, l’Observatoire a enregistré 92 attaques contre la mosquée bénie Al-Aqsa, 34 attaques contre la mosquée Ibrahimi à el Khalil et 12 attaques contre les mosquées en général dans les villes et villages de Cisjordanie.
D’autre part, dans un événement historique, le 11 janvier 2024, Israël, force d’occupation, a comparu pour la première fois devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye, aux Pays-Bas, dans un procès intenté contre lui par l’Afrique du Sud, qui l’accuse d’avoir commis le crime de « génocide » contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.