
Les forces d’occupation israéliennes ont tué, entre le 30 septembre et le 6 octobre, 1106 Palestiniens, et blessé 1379 autres. Par conséquent, et depuis le 7 octobre 2023 à ce jour, le nombre de martyrs palestiniens a atteint 68208 martyrs, alors que celui des blessés s’élève à 178853. L’armée d’occupation israélienne a poursuivi ses crimes contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza pour la deuxième année consécutive, malgré l’annonce faite par le Président américain Donald Trump d’arrêter la guerre. Depuis le 7 octobre 2023, Israël, la puissance occupante, a commis des crimes génocidaires qui ont conduit au martyre et à la blessure d’environ un quart de million de Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, outre des milliers de disparus sous les décombres. L’agression a également entrainé la destruction totale des infrastructures, des maisons, des hôpitaux, des universités et des écoles, tout en exacerbant une famine qui a coûté la vie à plus de 459 Palestiniens, dont 154 enfants.
L’Observatoire médiatique de l’Organisation de la Coopération Islamique a documenté les crimes d’Israël contre les Palestiniens, en ciblant les tentes des déplacés installées à l’Est de la ville d’Asdaa, au nord de Khan Younis. L’artillerie israélienne a également bombardé des rassemblements de Palestiniens à Wadi Gaza alors qu’ils attendaient une aide humanitaire. Dans la ville de Gaza, des avions de combat ont lancé une série de raids sur les quartiers de Sabra, Al-Jala et Al-Thalathini, ciblant des immeubles résidentiels, faisant des blessés et provoquant des dégâts considérables. Aussi, l’occupation a-t-elle détruit complètement l’Université Al-Azhar, dans le cadre d’une politique systématique de frappe des installations civiles.
Pour sa part, le Bureau des Nations unies pour la Coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que les bombardements terrestres, aériens et maritimes israéliens avaient touché diverses zones de la Bande, en particulier les gouvernorats de Gaza et de Deir Al-Balah, prenant pour cible les refuges et les tentes abritant des personnes déplacées, ainsi que des sites de livraison d’aide. Le bureau a également documenté 27 attaques directes perpétrées contre des équipes de défense civile depuis octobre 2023, dont la plus récente aura été une descente dans une école du quartier de Zeitoun qui a entraîné la mort d’un des secouristes et la blessure de sept autres alors qu’ils accomplissaient leur devoir humanitaire.
La crise humanitaire s’est aggravée de manière catastrophique ; la part d’eau par habitant à Gaza ne dépassant pas six litres d’eau potable par jour. De plus, seulement huit cuisines continuent de fonctionner pour fournir des repas limités aux habitants du Nord. Des sources médicales ont également signalé 455 décès dus à la faim et à la malnutrition, dont 151 enfants, et 17000 enfants souffrant de malnutrition aiguë en l’absence de médicaments et de fournitures médicales.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde contre l’effondrement du système de santé, soulignant que trois nouveau-nés dans un état critique avaient été transférés de l’hôpital Al-Helw à Al-Aqsa après la cessation des services de soins dans le nord de la Bande de Gaza.
Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a appelé à la levée de l’interdiction israélienne imposée sur les activités de l’Agence, dans le contexte de la dynamique visant à parvenir à un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza.
En Cisjordanie et à Al-Qods occupée, les forces d’occupation israéliennes ont fermé des dizaines de rues et de routes vitales dans la ville occupée d’Al-Qods, sous prétexte d’assurer la sécurité des défilés organisés par les colons dans le cadre de la célébration de la « fête du Grand Pardon », ce qui a provoqué une paralysie quasi totale de la circulation et perturbé la vie quotidienne des citoyens. Des barrages intensifs ont ainsi été érigés autour de la vieille ville et des portes de la mosquée Al-Aqsa. Le même jour, sous la protection des forces d’occupation, 489 colons ont fait irruption dans les esplanades de la mosquée où ils ont accompli des rituels talmudiques provocateurs.
Au total, l’Observatoire a recensé 144 arrestations de Palestiniens en Cisjordanie, ainsi que 84 agressions perpétrées par les colons.
À Hébron, Qalqilya et Salfit, les forces d’occupation ont mené des campagnes d’arrestations massives visant des enfants et des citoyens et confisqué du matériel et des camions, tandis que les villages de Beit Iksa, Beit Ummar et Kafr al-Dik ont fait l’objet d’agressions et de restrictions en matière de constructions. Les autorités d’occupation ont également approuvé de nouveaux plans de colonisation sur une superficie de plus de 35 dunams à Kafr Qaddum et de 24 dunams à Beitillo, dans le cadre de l’expansion des colonies en place et de l’isolement des villages palestiniens.
Par ailleurs, et dans un nouvel épisode de terrorisme colonial, des colons ont abattu plus de 300 oliviers et amandiers dans la ville de Saïr, près d’Hébron, tandis que d’autres groupes ont incendié de vastes étendues agricoles. Des colons ont également fait irruption dans le cimetière de Bab al-Rahma, à Jérusalem-Est, où ils ont accompli des rites talmudiques sous la protection des forces d’occupant.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a indiqué, pour sa part, que les forces d’occupation avaient arrêté deux enfants palestiniens âgés de 6 et 8 ans à Hébron alors qu’ils jouaient au football, ce qui illustre la cruauté quotidienne à laquelle sont soumis les enfants palestiniens. Il a également recensé 562 travailleurs humanitaires tués depuis le début de la guerre, dont 376 employés des Nations unies.
Par ailleurs, les autorités israéliennes ont saisi 42 navires faisant partie de la flottille internationale de solidarité avec Gaza et arrêté des centaines de militants internationaux qui participaient à cette tentative visant à briser le blocus imposé à Gaza, en violation flagrante du droit maritime international et du droit des peuples à l’aide humanitaire.
Au total, 3 457 crimes ont été commis par Israël en une semaine dans différentes zones du Territoire palestinien.